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Dégel

Je ne sais pas comment commencer ce texte, de la même façon que je ne sais commencer quelque texte que ce soit. Mais bon, c’est probablement un bon signe…

Toujours est-il que ce printemps que ma plume attendait depuis quelques temps semble être sur le point de bombarder mon inspiration des rayons de chaleur dont elle a besoin après que je l’ai mise au repos volontairement pour toutes sortes de raisons personnelles à la fin de 2008.

Je suis en train d’écrire un texte qui parle de deux relations que j’ai eu avec des gens que j’ai eu dans ma vie, et de quelle manière la première m’a aidé à mettre fin à l’autre. Un texte qui s’avère beaucoup plus complexe à rédiger que ce que j’avais prévu au départ, mais ce n’est pas ça qui va me ralentir dans mon rythme car je tiens à l’amener jusqu’au bout, le construisant brindille par brindille avec toute la minutie dont je suis capable pour vous fournir un texte percutant, inspirant et divertissant.

Je me mets la barre haute pour ce texte. Je sais que je suis un bon écrivain mais je ne veux pas m’asseoir tout de suite sur des lauriers que je n’ai pas encore acquis. J’avance donc à coups d’essais et d’erreurs, assumant chacune d’elles car elles sont là pour qu’on en apprenne à condition d’être assez conscient pour ne pas les répéter.

Pour garder l’esprit alerte, il faut écrire, écrire, écrire et encore écrire, même dans le doute. Il paraît que le doute disparaît mieux quand on l’attaque à coups de stylo sur papier. C’est la raison pour laquelle j’écris rarement sur ordinateur en premier, préférant plutôt l’intimité que m’offrent stylo et papier. Ensemble, les deux me permettent d’être en parfaite intimité avec mes écrits, ce qui me permet d’en faire un premier jet. Ensuite, je transfère le tout sur ordinateur, faisant au passage les corrections et modifications qui s’imposent, et les poursuit jusqu’à ce que satisfaction s’en suive.

Étant un écrivain très exigeant envers lui-même, je préfère prendre mon temps avant de rendre public un texte. Je vais donc à l’envers de la logique du blogueur qui dit qu’il faut poster le plus souvent possible pour maintenir l’attention du public. Ayant déjà eu un blog – fermé maintenant – entre 2006 et 2009, j’ai remarqué que cette pratique me poussait à dire n’importe quoi. Préférant me taire plutôt que de boucher des trous juste pour de l’attention, ne soyez pas surpris si je suis silencieux pendant un certain temps. Je préfère être fidèle à cette éthique plutôt que de me contraindre à diluer la qualité de mes écrits.

Me voilà parti sur mes grands chevaux. Ça me fait rire!! Mais il me faut bien garder un peu de jus, car en attendant la parution de cette œuvre qui avance lentement mais sûrement, je me permettrai quelques petits coups de pratiques ici, de petits textes qui parleront de tout et de rien. Le sujet de cette œuvre pourrait être abordé mais pourrait aussi bien ne pas l’être, même que je ferai tout en sorte pour qu’il ne le soit pas du tout, mais on ne sait jamais car de l’inspiration c’est parfois difficile à gérer.

Voilà!! J’arrête ici et maintenant cette petite envolée lyrique et littéraire!

À bientôt!!

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