Quand on a un blog, il y a une loi non écrite qui nous dit qu’il faut toujours écrire pour garder l’attention des lecteurs existants et pour en attirer de nouveaux.
Pour en avoir déjà eu un de 2006 à 2008 – et dont vous pouvez lire le seul texte que je n’ai pas effacé en cliquant sur ce lien – , je dois dire que je me suis tellement conformé à ce diktat que je remplissais mon blog de n’importe quoi.
Cela nous prend deux ans pour apprendre à parler, mais toute une vie pour apprendre à se taire. Et en médias, on n’a pas le droit d’être plate, comme le dit si bien André Arthur.
Donc, tant qu’à parler pour rien dire et être ennuyeux, je préfère me taire.
Quand j’aurai quelque chose à dire, vous le verrez bien par vous même quand ça se produira.
D’ici-là, je retourne à mon mutisme. Je ne vous promets rien, sauf que d’autres textes viendront ici lorsqu’ils seront prêts à être lus.
Je n’ai pas le droit d’être plate. Alors plutôt que de lancer n’importe quoi sur le coup de l’impulsion pour donner une apparence d’action intéressante, je préfère prendre mon temps pour être intéressant pour vrai.
Cela vous déçoit sûrement et je l’assume.
Mais vous n’apprécierez que davantage mes prochains écrits.
Voilà. Je me ferme.
À bientôt!
Les écrits de Jean Tremblay 