Matin de juillet, quartier Côte-des-Neiges à Montréal, derrière ma caisse au Renaud-Bray. Il est 9h20 et comme la librairie vient d'ouvrir, le calme règne. Sur le plancher, il n'y a que moi et deux ou trois de mes collègues affairés à leur département respectif. Entre une cliente. Toute de noir vêtue. Drapée de la tête… Lire la suite Comment le multiculturalisme a peinturé la souveraineté dans un coin dont il ne sortira pas (court essai politique et sociologique)
Catégorie : un peu n’importe quoi
Interdisons les triporteurs des pistes cyclables!
Je circulais à vélo samedi soir sur la magnifique piste cyclable qui longe la rue Notre Dame à Montréal lorsque j'ai été témoin d'une scène scandaleuse. J'ai vu une dame en triporteur se promener sur la piste avec son chien, empiétant sur l'autre voie, empêchant tout dépassement. (J'ai pensé filmer le tout avec mon cellulaire… Lire la suite Interdisons les triporteurs des pistes cyclables!
Le grand vide au coeur du village
Je suis arrivé très tard jeudi soir, mais l'évidence frappe même dans l'obscurité. Le visage de mon village n'est déjà plus le même... Dès le lendemain matin, une visite au village à la lumière du jour permettait de s'en rendre compte. Le phare n'est plus, le repère s'en est allé, laissant des amas de métal… Lire la suite Le grand vide au coeur du village
La fête de la bonne femme Élizabeth (court essai de lèse-majesté)
Ainsi celle qui orne nos billets de 20$ a célébré son 90ième anniversaire de naissance récemment. Grand bien lui fasse. Après tout, elle a quand même de la classe, la bonne femme. Cultivée, souriante, les Britanniques ont toutes les raisons du monde d'être fière d'elle. C'est leur reine et c'est une bonne reine pour eux.… Lire la suite La fête de la bonne femme Élizabeth (court essai de lèse-majesté)
Séismes et bonjourailles
Peu importe où l'on magasine sur l'île de Montréal, cette expression de salutation bilingue fait toujours partie du rituel d'arrivée. "Bonjour! Hi!" Le rituel a de quoi agresser l'oreille de celui qui se le fait dire, mais le caissier devant nous n'a aucune idée s'il a affaire à un francophone ou à un anglophone. Après… Lire la suite Séismes et bonjourailles
Dégel
"Il me restait l'ennui, il me restait l'mépris, Enfin, que j'me suis dit, il me reste la vie. J'ai repris mon bâton, mon deuil, mes peines et mes guenilles Et je bats la semelle dans des pays de malheureux Aujourd'hui quand je vois une fontaine ou une fille, Je fais un grand détour ou bien… Lire la suite Dégel
Promenade dans les corridors souterrains de l’Université Laval
De retour aujourd’hui à Montréal, j’ai décidé de prendre une pause de quelques heures entre mon départ du Saguenay et mon arrivée chez moi, le temps de renouer avec cette ville dans laquelle je suis né et dans laquelle j’y ai vécu une année universitaire pas très glorieuse il y a de ça presque une… Lire la suite Promenade dans les corridors souterrains de l’Université Laval
Bonheur social
« Qu’est-ce qu’un homme avec un CV comme le vôtre fait ici? » m’a demandé la responsable des ressources humaines d’un Canadian Tire situé près de chez moi, il y a de ça une semaine, lors d’une journée d’embauche massive à cette succursale. « Mon chômage est terminé et je dois me trouver un emploi… Lire la suite Bonheur social
750 maux
15 h 42, vendredi 25 juillet 2014. Stephen Harper pense que je suis à Montréal à me chercher un emploi dans un Tim Horton’s situé dans un rayon de 100 kilomètres ou moins de mon domicile (yark!), mais je suis plutôt assis sur une chaise berçante extérieure, écoutant une entrevue donnée en anglais par Serge Fiori à… Lire la suite 750 maux
Un billet par jour éloigne la page blanche pour toujours
J'ai lu, il y a de ça quelques années, un petit livre de croissance personnelle nommé « Libérez votre créativité », écrit par la scénariste américaine Julie Cameron. L'un des exercices qu'elle donnait à ses lecteurs était d'écrire trois pages le matin, de les remplir de n'importe quoi qui nous passait par l'esprit, que ce soit bon… Lire la suite Un billet par jour éloigne la page blanche pour toujours