Voilà plus de 48 heures que le Québec est plongé dans la campagne électorale. Mais depuis le début de l’année, on sent bien que tous s’y préparaient.
Je ne suis membre d’aucun parti politique, et j’en suis fort aise. Parmi les gens les plus désagréables à fréquenter en campagne électorale, ceux qui arrivent en haut de ma liste sont ceux qui militent pour un parti politique.
Peu importe le parti politique qu’ils défendent, il n’y a qu’eux qui ont raison. Aucune discussion n’est possible avec eux, l’aveuglement de la partisanerie faisant ses effets toxiques.
Tu penses comme moi? Tu es mon ami. Tu ne penses pas comme moi? Tu es un ennemi à abattre.
J’ai déjà été membre de partis politiques. En 1998, ma mère – péquiste pratiquante – m’a acheté d’une tante libérale une carte du PLQ pour me permettre de travailler aux élections, ce qui ne m’a toutefois pas empêcher de voter… pour le PQ!
En 2005, ma vie d’animateur radiophonique m’a amené dans la magnifique ville de Rivière-du-Loup, dont le comté électoral du même nom était représenté par le chef de la défunte Action Démocratique du Québec, Mario Dumont. Après avoir côtoyé M. Dumont lors de quelques activités sociales et professionnelles, et ayant bien apprécié échanger avec l’homme, fort sympathique d’ailleurs, je me suis procuré ma carte de membre de l’ADQ.
Cependant, las de recevoir par la poste de la propagande et des invitations à des congrès, je me suis vite lassé de ce militantisme et comme ce fut le cas lors de ma brève expérience libérale, je n’ai pas renouvelé mon adhésion lorsqu’elle a pris fin.
De ces expériences, j’en viens à la conclusion que mon esprit est mieux éclairé lorsqu’il est éloigné des chaînes idéologiques que représente à mes yeux l’adhésion à un parti politique.
Je voyais des péquistes reprocher une ancienne des leurs son passage à la Coalition Avenir Québec en s’attaquant à son physique, la traitant de grosse vache et d’autres quolibets peu édifiants.
Si elle avait fait le chemin inverse, auraient-ils dit qu’elle venait amener du poids à leur campagne?
Partisannerie, quand tu nous tient…