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Bons baisers du Stade Olympique 

Ça s’est terminé 1-1 comme un match Penguins-Maple Leafs en 1981. Pas de prolongation. Après tout, nous ne sommes qu’en match pré-saison. Un match de la Ligue des Pamplemousses, comme on nomme ces rencontres de camp d’entraînement disputées sous le chaud soleil de la Floride. Sauf que sous un ciel pareil, les pamplemoussiers n’auraient qu’une seule envie : décâlisser en Floride à bord du premier Air Transat ou encore aller se cacher sous la toile du bidet à Taillibert, sous lequel se sont réfugiés 43180 spectateurs, dont moi.

Ce ne fut pas le match le plus excitant de l’histoire, mais il faisait bon revenir dans ce stade d’une autre époque, ce qui se voit dans chacune des imperfections que le temps qui passe et le manque d’entretien nous permet de constater.

J’étais assis au niveau 400, section 437, rangée AA. Directement perché au-dessus de l’action. Un peu comme si je décrivais le match à la radio depuis la galerie de presse.

Une vue magnifique certes, mais c’est fou comme le son voyage mal dans cette enceinte. Quand la balle est frappée, le bruit du contact du bâton, cela prend presque une seconde avant que cette sonorité nous chatouille l’ouie.

Le système de son, selon toute vraisemblance peu sollicité, sonnait comme s’il était recouvert d’une housse épaisse qui étouffe le son et empêche presque qu’on l’entende bien.

Des messages vidéo de Tim Wallach et Charles Bronfman, le travail de l’annonceur-maison Richard Morency et même le « Take me out to the ball game » de Rodger Brulotte en ont grandement souffert.

Ce n’était rien à côté des toilettes qui sentaient la pisse et qui se sont salies très rapidement. Des toilettes aux couleurs déprimantes d’édifice gouvernemental québécois.

Le terrain était cependant très beau, digne d’une ville des grandes ligues prête à sauter sur leur glace dès qu’on l’appellera.

Même imparfait, le Stade Olympique demeurera un domicile temporaire de premier choix advenant qu’une équipe en difficulté – Tampa Bay par exemple – se cherche une nouvelle niche en attendant qu’on lui en bâtisse une moderne digne de ce nom.

Et avec cette neige qui tombe sur Montréal, cette niche aura besoin d’un toit. Le baseball est un sport d’été qui se savoure au grand air. Être à l’abri des éléments lors de moments moins estivaux ne nous fera que davantage aimer le sport national des américains.

En attendant, les Blue Jays et les Pirates alignaient des joueurs au nom francophone. Un Leblanc et un Gosselin chez les Pirates et un Vénézuélien nommé Petit chez les Blue Jays.

Était-ce pour nous amadouer?

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