Je circulais à vélo samedi soir sur la magnifique piste cyclable qui longe la rue Notre Dame à Montréal lorsque j’ai été témoin d’une scène scandaleuse.
J’ai vu une dame en triporteur se promener sur la piste avec son chien, empiétant sur l’autre voie, empêchant tout dépassement.
(J’ai pensé filmer le tout avec mon cellulaire et engueuler la madame pour me penser « hot » comme les morons qui chassent les cyclistes, mais comme j’avais les mains sur le guidon, j’ai abandonné l’idée.)
J’ai dû ralentir et attendre un bon kilomètre avant de pouvoir dépasser la bonne femme et son quadrupède à une intersection.
J’aurais pu empiéter sur la rue pour dépasser, mais il n’en est pas question. Je suis un bon cycliste, et comme le disent les chasseurs de cyclistes : « Les cycliss, ça va s’a piss cyclab’stie d’tabarnak de câliss ».
Suivant ce principe, je suis resté sur ma voie.
Pendant que je maugréais en dedans de ne pouvoir aller plus vite, je me suis dit qu’il devrait y avoir aussi des pistes pour triporteurs, comme ça tout le monde serait content puisque tout le monde aurait sa piste.
Je me suis dit aussi qu’il devrait y avoir un policier à tous les 15 pieds de piste cyclable 24 heures sur 24 et sept jours par semaine pour punir sévèrement tout triporteur qui empiéterait sur mon territoire cyclable.
On devrait même les envoyer au goulag, ces maudits encombrants!
Je demande alors au gouvernement d’interdire sur-le-champ les triporteurs des pistes cyclables et qu’il leur construise des pistes pour eux seulement, une fois que l’indépendance du Québec sera faite et que le salaire minimum sera monté à 25$ de l’heure.
PARTAGEZ SI VOUS ÊTES D’ACCORD… OU PAS!
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Ceci est ma contribution au débat sur la place du cycliste sur la route. J’ai choisi de le faire sur un ton humoristique, car le ton que je vois employé notamment sur Facebook me désole et me déprime.
Les écrits de Jean Tremblay 