Cela fait longtemps que je ne m’étais pas donné la peine de noircir deux feuillets uniquement dans le but de les noircir de tout ce qui peut me passer par le cerveau au moment où je me décide à écrire.
Alors, cessons de tourner en rond et allons-y!
Minuit vient à peine de sonner et le 25 novembre, version 2014, vient de commencer! D’abord, je me sens un peu comme un millionnaire, car Stephen Harper est venu déposer un peu d’argent dans mon compte comme il a repris l’habitude de le faire après m’être frotté avec – ou plutôt contre – ses fonctionnaires fédéraux qui n’aiment pas trop voir des chômeurs comme moi décider d’être à leur compte plutôt que d’aller écœurer des citoyens à la caisse d’un Couche-Tard pour leur demander s’ils veulent un billet de loto ou s’ils ont la carte de membre d’un certain club automobile, tout ça à un salaire à peine inférieur à celui que je faisais du temps de ma vie renaudbrayienne. Heureusement, j’ai tenu mon bout devant cette armada de requins-fonctionnaires qui m’ont finalement versé, de manière rétroactive, tout ce que j’aurais dû encaisser pendant ce long mois où j’ai dû me battre contre eux, mois pendant lequel je ne pouvais pas travailler non plus, mon dos ayant décidé de me lâcher dans le but de m’aliter et de me convaincre qu’il fallait que je devienne plus léger pour lui à l’avenir. Preuve qu’un malheur n’arrive jamais seul…
Mais heureusement tout ça est derrière, puisque mon dos est guéri. Me revoici en pleine forme. Enfin, presque en pleine forme, puisqu’en guérissant, mon dos a envoyé sa douleur dans ma jambe gauche dont un des nerfs s’est déplacé, me ralentissant dans mes déplacements et dans ma volonté de me rendre plus léger pour mon dos en me remettant à cette activité physique que je faisais avant d’être blessé. Il ne semble pas avoir d’autre remède contre les nerfs déplacés que d’attendre et de se reposer. Encore et encore!
Sauf que je dois m’activer pour me sortir de ma dépendance du chômage de Stephen Harper pour gagner le plus d’argent possible sans me sentir coupable de ne pas les déclarer à ses fonctionnaires prêts à faire se sentir comme un fraudeur tout honnête citoyen qui déclare ses gains comme un citoyen doit le faire quand il est au chômage.
Et si je laissais ce sujet de côté pour en parler d’un autre qui me passionne, soit la météo. Qu’elle a fait du bien cette brève poussée de chaleur! J’en ai profité lundi soir pour aller me promener un peu partout sur l’île de Montréal, espérant y rencontrer un des derniers orages de l’année, chose que je n’ai malheureusement pu faire, les orages ayant préféré frapper plus au nord et plus à l’est. Mais j’ai quand même aimé cette soirée qui faisait penser à celles que l’ont peut vivre au début avril, quand la chaleur nous donne un peu envie de nous découvrir d’un ou deux fils, question de narguer cet hiver qui doit s’en aller même si l’on sait qu’il risque de ne pas avoir prononcé son dernier mot.
Sauf que nous ne sommes pas en avril, mais bel et bien à la fin du mois de novembre, une période où l’hiver commence à s’installer pour son long règne qui durera jusqu’en avril de l’année prochaine. Il semble que ce sera un règne marqué par le froid, peut-être pas pire que l’année dernière, mais certainement plus froid que ce que l’on rencontre à l’habitude nous prévoit Météomédia.
Ces prédictions seront-elles justes ou non? On le saura en avril. Après tout, il neige toujours en hiver et on gèle toujours à certaines périodes. C’est ainsi chaque année. Il ne faudrait cependant pas tomber dans la moumounerie collective qui nous rend sédentaires plutôt que de profiter de cette saison que nous sommes choyés d’avoir ici.
Le problème ne vient pas de Météomédia ni de toutes les Miss Météo des autres chaînes, mais plutôt de la façon dont on perçoit leurs prévisions. On mets toujours ça pire que c’est, et on préfère mettre son argent dans les poches de Raoul Castro plutôt que dans un bon manteau qui va nous faire profiter de ce bel hiver que nous aurons, malgré son froid, malgré sa neige.
« Summer is a state of mind » me rappelle un ami. Pour que l’été reste dans nos esprits, il faut se l’imposer à nous même. De cette façon même les pires hivers finissent par avoir l’air de printemps!