J’aime bien aller à la Bibliothèque nationale du Québec de temps en temps. J’adore l’atmosphère de culture et le calme qui y ont cours. J’aime bien aussi passer du temps dans la Collection nationale, là où se trouvent des œuvres d’une grande rareté.
Ce lieu est l’un de ceux où j’adore aller écrire de temps en temps, moi qui aime bien prendre mon portable et mon vélo pour laisser aller mes doigts sur le clavier dans l’espoir de faire ce qui en sorte un texte potable.
L’une des choses qu’il me reste à accomplir demeure l’écriture d’un roman, d’un deuxième, d’un troisième, etc.
Ce ne sont pas les idées de livres qui manquent dans mon esprit. J’ai déjà quelques ébauches complétées auxquelles il ne reste plus qu’à rajouter plus de contenu pour que ça devienne une œuvre encore plus substantielle.
Je n’ai pas encore fait le décompte de tous ces projets littéraires que j’ai en tête, mais comme je suis en jour de page blanche que je dois combattre, je profite de l’occasion de la combattre en partageant avec vous ce qui bouillonne dans mon esprit parfois mal tourné.
D’abord, un roman gai qui n’en est pas vraiment un, puisqu’il mettra surtout en vedette les moyens virtuels avec lesquels les gais se servent pour interagir entre eux, et tous les dérapages qui peuvent parfois en découler. Je m’inspirerai de choses que j’ai vécues, d’autres choses vécues par d’autres, différents faits divers et d’autres trucs issus de mon imagination. L’histoire se déroulera dans des lieux fictifs. Je l’ai commencée sans même savoir comment elle se terminera.
J’ai aussi en tête l’idée d’un roman beaucoup plus « grand public » que le précédent, dont l’histoire se passera dans mon village natal et mettra en vedette son équipe de hockey atome, les « Comètes », qui réussiront à surmonter toutes sortes d’épreuves pour battre les meilleures équipes de la « ville » et se rendre en finale contre elles. Ce roman aura une connotation plus historique, puisque l’histoire se déroulera en 1990-1991. Certains faits d’actualité de l’époque – dont la guerre du Golfe – seront présents dans l’histoire. Ce sera un roman familial, hivernal et historique qui pourrait toucher assez de gens pour me permettre d’en vivre.
J’ai aussi envie de faire un autre roman historique dont l’action se passe dans mon village, mais cette fois-ci au début des années 1980. Il y a un paquet de trucs que j’aimerais faire revivre dans mon livre, comme le Bar chez Bouddha, avec ses soirées dansantes animées par Disco Ben, de même que le char allégorique en forme d’indien qui se promène dans un rang 2 à la chaussée encore en gravier. J’aimerais aussi y faire revivre les tournois de baseball où il y avait un kiosque qui vendait de la barbe à papa pendant que le Cornet volant se promenait dans les rues du village pour y vendre ses friandises glacées. Un autre roman grand public, mais qui sera plus pour adulte. Et c’est aussi pour cette raison que j’aime bien être à la Bibliothèque nationale pour y lire des microfilms du Quotidien et du Progrès-Dimanche, question de m’imprégner de l’actualité de l’époque.
J’ai commencé un récit intitulé « Exil en Ontario », inspiré de mon expérience d’un an dans la région de Kapuskasing, que je raconterai sous l’angle de la survie du français dans une province anglophone, en y faisant vivre des gens chaleureux et fiers. J’ai fait lire le tout à un éditeur et il a bien aimé. Il faut que je continue, n’ayant que onze feuillets complétés de ce manuscrit débuté il y a bientôt cinq ans.
Finalement, inspiré par Victor-Lévy Beaulieu et son roman « Je m’ennuie de Michèle Viroly », je me placerai dans la peau d’une femme de Mont-Royal, Illyana Podvie, une veuve qui est une grande fédéraliste et une libérale pratiquante dans un roman satirique que je baptiserai « Je m’ennuie de Claude Ryan », qui sera une manifestation de fédéralisme telle qu’elle fera vibrer la canadianité latente qui sommeille en vous si fort que vous vous prosternerez devant votre lit avant chaque coucher pour réciter trois fois l’Ô Canada en remerciant le ciel que Sharon Carstairs ait été nommée un jour sénatrice libérale!
Bref, je crois avoir fait le tour de ce que j’aimerais bien écrire. D’autres idées viendront sans doute, mais il faut bien que je me botte le cul pour écrire toutes celles que je viens de lancer dans les airs à travers ce billet. Sans doute que vos encouragements réussiront à me rendre (enfin) productif!!