J’ai lu, il y a de ça quelques années, un petit livre de croissance personnelle nommé « Libérez votre créativité », écrit par la scénariste américaine Julie Cameron. L’un des exercices qu’elle donnait à ses lecteurs était d’écrire trois pages le matin, de les remplir de n’importe quoi qui nous passait par l’esprit, que ce soit bon ou pas.
J’avais certaines réserves à la nécessité d’écrire à chaque jour, même quand je suis en panne sèche, surtout quand je suis en panne sèche. J’ai finalement fini par comprendre la nécessité de l’exercice. Il aide à se dégêner et à abattre à coups de mots tout blocage qui nous empêche d’avancer et d’atteindre nos buts pour que nos rêves se réalisent.
C’est ainsi donc que je commence ce deuxième billet d’une série dont la fin n’est pas pour demain.
Je dois écrire coûte que coûte, que ce soit bon ou non, pertinent ou non, que ce soit lu ou non.
Le geste d’écrire est un peu comme celui d’accoucher, puisque c’est une partie de nous qui sort à travers nos écrits.
Quand j’écris, je sens des choses bouger en moi et quand j’ai fini, je sens mon cerveau plus éveillé, plus prêt à attaquer pour réaliser mes rêves.
Me taire, c’est plier. Me taire, c’est renoncer à ce que je désire et consentir à une vie ordinaire et insignifiante, comme celle de caissier.
Alors, cessons de se justifier et écrivons!