Blogue au thon, un peu n'importe quoi

Blogue-au-thon : défi littéraire (premier jour)

Encore une fois, je me relève
Pour une fois, je me libère
Même si plus rien n’existe devant moi
Pour une fois, je serai de pierre
Contre le sens des rivières
Comme si plus rien n’existait devant

(Mitsou, Les ronces)

NDLR Ceci est le premier billet d’une série qui sera aussi longue que ce sera nécessaire de le faire.
Me voici placé dans une situation de cul-de-sac comme je n’en ai jamais vécu de ma vie, et je ne peux rester là à ne rien faire. Ma plume devient donc mon seul point de salut, et c’est derrière elle que je me réfugie et que j’organise ma résistance en lui insufflant toute la résilience dont elle a besoin pour s’accomplir.
Quoi qu’il arrive, je la ferai patiner ici chaque jour, que ce soit beau ou non, bon ou mauvais, cela n’aura aucune importance. Me taire, c’est accepter de mourir. Pour une fois dans ma vie, je dois me lever, me tenir debout et le rester, qu’importe la force des vents et des marées.
C’est dans l’adversité qu’on découvre réellement qui ont est, et c’est dans ce contexte qu’il faut l’imposer à l’humanité coûte que coûte, peu importe ce qu’autrui en pense.
Le temps est venu, je crois bien! Alors, résistons par l’écriture et faisons témoignage que la vie et l’amour gagnent toujours contre l’adversité…

« Pour le temps qu’il me reste à vivre, pourquoi ne pas continuer à faire ce que j’aime? Et on verra bien jusqu’où ça me mènera. Autrement, je m’affaisse et je deviens comme le penseur de Rodin à l’envers, et je me change en pierre. Ce n’est pas mon genre! »Fernand Seguin (1922-1988)

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