J’ai envie de vous ressortir une anecdote de mon bref passé d’animateur rock-détentien. C’était à Sherbrooke, en août 2006. J’animais les « Week-ends Rock-Détente » un dimanche après-midi et lors d’une intervention de routine entre deux chansons banales, j’ai décidé tout bonnement de saluer ma maman qui m’écoutait via internet dans le rang 2 de mon Saint-David-de-Falardeau natal.
Une fois le micro fermé, je suis vite passé à autre chose, pensant que l’affaire était classée. C’était sans savoir qu’un bien étrange phénomène était en train de se produire.
Quelques jours plus tard, en pleine conversation téléphonique avec maman, celle-ci me révéla l’ampleur de ce phénomène. Alors que j’étais à Sherbrooke et que je saluais quelqu’un à Falardeau, chaque falardien se trouvant au passage des ondes hertziennes transportant ma voix et ses salutations en avait parlé à ses proches. Il n’en fallait pas plus pour que l’affaire ne se rende à Falardeau en moins de temps qu’il n’en faut pour se faire la 55, la 20, la 175 et le boulevard Martel.
Sourire en coin, je me suis senti fier d’avoir réveillé la fierté de chaque sherbrookois d’origine falardienne et de l’avoir rendu heureux et fier de ses origines simplement en prononçant le nom de notre village.
L’histoire risque de se produire sur une plus grande échelle, puisque grâce à mes modestes efforts, le site internet de la revue Urbania a désigné cette semaine Saint-David-de-Falardeau comme sa ville de la semaine!
Je travaillais sur ce projet depuis septembre dernier et j’espère que mes concitoyens falardiens seront encore plus fiers de leur village, d’autant plus que ça va faire du bien pour une fois d’entendre parler de Falardeau pour des raisons autre que les tensions syndicales entre la municipalité et ses employés.
Si j’ai écrit ce texte, c’est par amour de mon village et par désir de le faire connaître autrement que par le fait qu’il est le berceau de Son Éminence Réjean Tremblay. Nous avons tellement de choses intéressantes sur nous à faire connaître au monde et je l’ai fait d’une façon qui, je l’espère, vous aura diverti tout autant qu’elle vous a informé. J’ai préféré le faire à ma manière, m’en tenant à mon vécu falardien et à mon instinct, évitant à tout prix de tomber dans le vague copier-coller d’informations touristiques.
J’espère que mon initiative sera profitable pour mon village et qu’elle lui permettra d’être un lieu encore plus unique et attachant.
Les photos du village ont été prises le 22 septembre 2012, de même que celles de Jhippie, que je remercie de son autorisation à le photographier.
Les photos des animaux du Centre d’Observation de la Faune ont été prises le lendemain. J’aimerais remercier pour leur collaboration à ce projet Daniel Gagnon et Suzie Girard, qui m’ont laissé prendre toutes les photos que je voulais et qui m’ont même prêté les services d’une de leurs jeunes hôtesses.
Les photos de l’intérieur du Centre Sportif Réjean Tremblay ont été prises le 30 décembre 2012, et celles du village alpin l’ont été le 3 janvier dernier.
J’aimerais remercier également Patricia Lavoie, qui m’a offert un lift pour le village alpin. Sans son aide, j’aurais du aller prendre mes photos à pied.
Un merci spécial à Gabriel Martineau pour m’avoir convaincu d’acheter un Nikon D3100 chez Lozeau, moi qui voulait me payer du Canon chez Future Shop.
Je terminerai ce texte en vous faisant une petite confidence : j’ai pris plein de photos de Chûte-aux-galets à l’été 2011, photos que j’aurais bien aimé pouvoir utiliser dans ce reportage. Malheureusement, mon gros ordinosaure a rendu l’âme la semaine dernière, gardant en lui ces fameuses photos que vous auriez sans doute aimé voir. Si j’ai écrit cet article qui n’a pas été très payant, c’est non seulement par amour de mon village, mais aussi par désir de me relancer, chose nécessaire si je veux quitter ma librairie pour faire ce que j’aime le mieux afin de payer mes dettes, manger, voyager et me procurer un nouvel ordinateur!!