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Tremblement de terre… suite!!

La terre a de nouveau tremblé cette semaine et comme d’habitude je n’ai pas pu ressentir cette nouvelle crise de Parkinson terrestre, étant trop occupé à me laisser bercer par les bras de Morphée, à défaut de le faire dans les bras d’une tendre moitié masculine qui se fait encore désirer et qui me fait réaliser que mon lit est quand même grand quand je suis dedans.

Beaucoup de gens s’inquiètent de ce deuxième séisme depuis un mois dans la région montréalaise. Pourtant, il n’y a pas lieu de s’inquiéter, même que pour rien au monde cela devrait vous empêcher de dormir aussi doucement que je l’ai fait lors de la dernière crise d’épilepsie de notre chère croûte terrestre. Pour rassurer les gens qui en seraient inutilement perturbés, sachez que la région de Gatineau – là d’où provenait ce séisme – est un endroit particulièrement actif sur le plan géologique. Heureusement, la majorité des chocs de cette région passent inaperçus même s’il arrive que certains nous ébranlent d’une certaine façon, comme ce fut le cas le 23 juin 2010. La convulsion de magnitude 5 sur l’échelle de Richter s’est faite ressentir jusqu’à Québec et en Nouvelle-Angleterre. Étant trop occupé à pédaler jusqu’à Blainville avec un ami, nous ne nous sommes pas rendus compte de la secousse, dont on a appris le déroulement par l’amie de mon ami une fois rendu à destination, mangeant de la malbouffe dans un McDo le long de l’autoroute 640.

Heureusement, de tels chocs n’arrivent pas souvent. Et quand ça arrive, ça fait boum!, ça vibre quelques secondes et ça s’atténue sans causer quelque dommage que ce soit. Le sol tremble en moyenne au moins une fois par jour au Québec et onze fois par jour au Canada. Presque tout le temps, ces séismes ne sont pas ressentis par les gens et ne sont captés que par des appareils spécialisés. Donc, inutile de paniquer, le sol continuera toujours de trembler sans qu’on s’en rende compte. Cependant, il est vrai que nous avons aussi quelques séismes majeurs dans notre histoire, mais sachons que ceux-ci sont encore plus rares. La menace d’un gros séisme pèse toujours sur nos épaules, mais c’est quand même beaucoup moins pire ici qu’en Californie. Le dernier gros à nous avoir frappés remonte à 1988, au Saguenay. Même si ce séisme de magnitude 6 était puissant, il n’y a eu que quelques dégâts épars sans qu’aucune blessure ni perte de vie directe ne soit directement reliée. Beaucoup de peur pour si peu de mal, en espérant qu’il en soit ainsi lors du prochain choc majeur, que personne hélas ne pourra prédire, pas même Jojo Savard.

C’est dans ce temps-là que je réalise que je suis peut-être un géologue ou un sismologue raté. Ces phénomènes me captivaient bien avant que le tremblement de terre du Saguenay ne m’ébranle alors que je regardais la télé dans le salon en ce début de soirée du 25 novembre 1988. Cela a commencé par un drôle de bruit sourd qui s’est intensifié alors que se sont mis à vibrer vaisselle, fenêtre et tout ce qui constituait la maison. Dans les secondes qui ont suivi, l’électricité est partie et je me suis réfugié sous la table de la cuisine avec mes deux frères pendant que mon père était monté à l’étage allé chercher ma sœur d’un an qui dormait paisiblement. Le bruit entendu était unique, terrifiant mais captivant. La secousse s’est terminée une bonne minute après, une fois que mon père eut terminé de descendre l’escalier, tenant ma sœur dans ses bras. Pendant ce temps, ma mère était à l’église du village, pratiquant avec sa chorale et bénéficiant sans doute d’une quelconque protection divine lorsque le sol saguenéen a fait sa crise d’épilepsie. Ma mère est revenue avec l’auto une quinzaine de minutes après, et dès son arrivée, je suis allé me cacher dans la voiture pour écouter la radio où je n’entendais des choses qui ne faisaient qu’empirer la peur que je ressentais. J’étais trop ébranlé par ce que je venais de vivre pour me rendre compte que j’ai survécu à quelque chose qui aurait pu faire potentiellement des dizaines de milliers de morts si nous avions été dans un pays pauvre en Afrique ou en Amérique Centrale. Mais malgré la peur, ma passion pour le phénomène s’en est trouvée attisée et demeure encore bien présente. Dommage que je ne travaille pas dans les médias présentement car je crois que je risquerais de m’y faire beaucoup de plaisir à chaque fois que notre sol serait pris de tremblements soudains!!

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